IL MANQUE UN CHAPITRE DANS LES DEUX PROGRAMMES!

L’arrivée de François FILLON en tête du 1er tour de l’élection de droite ne m’a pas  surpris et traduit la volonté d’un changement radical de la politique actuelle menée par une gauche totalement désorientée et que ne sait plus à quel saint se vouer.

Même si le programme de François FILLON apparaît comme dur et violent à bon nombre de français il n’est quand même pas aux antipodes de celui d’Alain JUPPE. Tous les français responsables savent très bien qu’il est temps  d’appliquer à notre pays des mesures radicales afin d’éviter une catastrophe difficilement réversible…

Tous les deux sont conscients qu’il faut diminuer dans des proportions sensibles le nombre de fonctionnaires…. Peu importe d’ailleurs le nombre, la volonté est là de limiter les charges supportées par l’état devenues au fil des années de plus en plus insupportables…. Par ailleurs il m’apparaît indispensable d’arriver progressivement à un seul et même statut pour tous et supprimer enfin « une France à deux vitesse » perçue comme une inégalité flagrante entre français.

Ce qui me pose surtout un problème c’est que ni l’un ni l’autre des candidats n’a mis dans son programme la réduction drastique du monde politique. Les conseillers départementaux et régionaux, les sénateurs, les députés, les conseillers du Comité Economique et Social ( j’en oublie très certainement) sont en nombre extravagant et pèsent fortement sur le budget de l’Etat! Je reste convaincu qu’il ne sera pas possible d’imposer aux français (même de bonne volonté) les efforts que l’on attend d’eux sans toucher aux privilèges de cette caste politique que l’on devrait pouvoir diminuer facilement d’une bonne moitié sans que pour autant le bon fonctionnement de la République en soit affecté.

La justice sociale et l’acceptation des sacrifices qui vont être inévitablement demandés aux français  passent  par une réforme profonde  de nos institutions  et l’acceptation par nos élites politiques de revoir nos seulement une diminution de leur effectif  mais également de leurs avantages substantiels devenus insupportables aux yeux de la France laborieuse.

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