LA FIN DES ILLUSIONS OU L’ECHEC DU RENOUVEAU!

Lorsque Emmanuel MACRON a été élu Président de la République j’étais satisfait de son élection car son programme correspondait tout à fait à mon attente de citoyen. De plus son arrivée marquait le départ de HOLLANDE qui fut, à mon avis, le plus mauvais des présidents que nous ayons connus sous la Vème république… (et qui néanmoins encore aujourd’hui se permet de donner son avis pour continuer d’exister !)


La modification du statut de la SNCF et des cheminots fut un pas important dans le début des réformes envisagées par E. MACRON et nous pouvions alors envisager avec optimisme le vent frais du changement qui allait enfin pouvoir s’opérer au sein de notre pays très conservateur. J’attendais avec sérénité la réforme des retraites qui devaient rassembler le secteur public et le secteur privé favorisant ainsi une forme d’équité entre les deux systèmes rompant ainsi avec une France à deux vitesses qui crée un immense fossé entre les français…J’approuvais aussi la réduction sensible du nombre de parlementaires et la mise en place d’une dose de proportionnelle pour les élections futures… Je ne citerai pas tous les points qui, pour moi, allaient dans le bon sens et qui étaient contenus dans le programme du candidat MACRON mais j’étais en accord avec une très large partie de celui-ci….


Hélas il me fallut très vite déchanter car rapidement des décisions mal préparées sont venues polluer le bel optimisme de bon nombre de français prêts à soutenir les ambitieux projets de changement…. Ce fut, sans un ordre hiérarchisé précis, la CSG appliquée sans concertation ni discernement sur les retraites et qui pénalisent fortement les plus démunis, le limogeage du Général de Villers, chef des armées qui s’avérait pourtant un militaire compétent bien apprécié de ses soldats et collaborateurs mais peut-être pas suffisamment malléable, la limitation à 80km/h sur les routes sans en justifier le pourquoi mais ayant pour conséquence le remplacement onéreux de tous les panneaux de limitation, l’augmentation du nombre de contrôles sur les véhicules pénalisant financièrement l’ensemble des automobilistes enfin ces taxes sur les carburant au nom d’une écologie qui avait bon dos… On pourrait encore y ajouter d’autres mesures étoffant maladresse et manque de psychologie !


Durant les derniers mois un grand nombre de mesures et de taxes ont en effet été prises sans que l’on en mesure véritablement l’impact au niveau du porte-monnaie des français. Le matraquage fiscal et les augmentations tout azimut notamment dans le domaine de l’énergie sont venus s’ajouter à des mesures impopulaires telles que la suppression de l’ISF renforçant par là-même le sentiment qu’E. MACRON était le président des riches !
Aujourd’hui une grande désillusion a remplacé l’espoir d’une république plus juste, plus humaine, vision entretenue par les promesses faites lors de l’élection présidentielle par le candidat du mouvement « En Marche »
J’ai peur que le quinquennat actuel ne réponde plus à l’attente des français quelles que soient les mesures prises dans les prochaines semaines et qu’un divorce définitif avec l’autorité en place vienne assombrir l’avenir de notre pays dans les années à venir ! Finies aussi les réformes que chacun attendait après de longues années d’immobilisme et de lâcheté qui fut l’apanage des présidents de la république qui se sont succédés depuis le Général de Gaulle. Seul un régime fort et juste peut faire bouger l’immobilisme ambiant que nous connaissons depuis si longtemps….
Nous sommes aujourd’hui englués au sein d’un climat délétère alors que le quinquennat pouvait être porteur d’espoir pour notre pays. Les indispensables réformes me semblent désormais lointaines et l’ensemble des français, toutes idées confondues, peut s’apitoyer sur l’échec de ce que l’on aurait pu appeler fièrement « le renouveau ».

LES VIEUX POLITIQUES HURLENT COMME LES CHIENS…LA CARAVANE « EN MARCHE » PASSE!

Quelle tristesse que cette affaire Benalla ! Les « anciens » politiques encore accrochés aux branches mais déchus de leur piédestal depuis l’arrivée d’Emmanuel MACRON ont enfin un os à ronger et ils profitent maladroitement de ce regrettable incident pour se faire entendre pensant ainsi pouvoir renaître de leurs cendres comme le pélican à la différence près que ce dernier représente symboliquement l’abnégation ce qui est loin d’être le cas pour ces politiques plein de rancœur et de suffisance !

On constate d’ailleurs que les plus virulents de ces opposants politiques sont justement ceux qui devraient faire profil bas tellement ils sont englués dans leurs contradictions et leurs magouilles…. Marie LE PEN si brillante (on s’en souvient…) lors de son débat télévisé avec Emmanuel Macron et dont le parti doit rembourser d’importantes sommes acquises malhonnêtement au détriment du parlement européen est parmi les plus acharnés à crier au loup….

Les représentants du Parti Républicain devraient eux aussi avoir la décence de se taire après le fiasco de leur candidat Fillon…. Quant à la gauche qu’elle soit extrême ou plus nuancée elle ne fait plus recette après le quinquennat calamiteux de Hollande qui, néanmoins, essaie de survivre tant bien que mal en  étant  le seul à penser qu’il a toujours son mot à dire!

Les partis de droite comme de gauche que nous avons subi durant  des lustres au sein de la Vème république ne sont plus crédibles tellement leurs bilans ont été désastreux pour les français toutes couches sociales confondues, leur seule préoccupation ayant été de se maintenir en place contre vents et marées souvent au prix de compromissions qui ne les honorent nullement. !

Emmanuel MACRON aura eu le mérite d’éviter à la France une dérive populiste qui semblait inévitable tellement les partis traditionnels étaient désavoués aux yeux des français et cela n’est pas là son moindre mérite…. Avec lui un vent de fraicheur souffle sur notre république et permet d’entrevoir l’avenir de notre pays avec un peu plus de sérénité… Il faudra simplement que nos compatriotes comprennent qu’il est particulièrement difficile de relever un pays qui fut soumis si longtemps à des partis politiques sacrifiant notre hexagone à des velléités partisanes et à des ambitions toutes égocentriques.

Pendant ce temps les médias et les réseaux sociaux sont aux anges : les actualités télévisées ont de quoi occuper leur temps d’antenne en alternance avec les bulletins météos et les journaux remplir leurs colonnes suscitant les avis de leurs lecteurs qui, très vite, pourront amplifier, développer voire déformer l’information sur Twitter et Facebook et ainsi justifier leur place au sein d’une société un peu à la dérive. !

UN DÉFAUT DE NOTORIÉTÉ?

D’après les derniers sondages il paraîtrait que les français considèrent comme regrettable que nos femmes et hommes politiques actuels leur soient étrangers voire inconnus et manquent ainsi, pour les sondés, de notoriété ! Nos compatriotes sont incorrigibles et critiques le plus souvent pour le simple plaisir de s’exprimer ou d’évacuer agressivité et rancœur ! Pour cela ils rejoignent une très grande majorité de médias qui, pour exister, diffusent des informations sans intérêt et le plus souvent polémiques qui, de plus, tournent en boucle pour un « enfoncez-vous ça dans la tête » au cas où vous auriez une défaillante mémoire !

N’est-ce pas une qualité aujourd’hui de savoir se faire parfois oublier ? Quand il m’arrive de regarder un match de football et que le commentateur parle peu de l’arbitrage c’est le signe que ce « juge du terrain » donne toute satisfaction aux 22 acteurs…on ne parle que peu de lui et pourtant il livre une excellente prestation dans son secteur de prédilection ! J’ai pris cet exemple pour un match de football comme j’aurais pu étendre la comparaison dans bon nombre de domaines où l’acteur principal est à peine connu !

C’est curieux comme l’individu a besoin d’admirer peut-être d’ailleurs pour un besoin d’identification non avoué ! Il est vrai que l’on était, il n’y a pas si longtemps encore, devant une politique spectacle où nos élus se mettaient en exergue pour vanter leurs actions et égratigner leur opposition… Ce qui est d’ailleurs curieux c’est de voir comment se démènent les politiques plus ou moins mis au placard pour continuer à exister…. On édite un livre, on annonce que l’on va faire de la politique dans un autre pays, on fait paraître un rapport que personne n’a commandité, on fait des déclarations à l’emporte-pièce qui n’intéressent, à vrai dire, personne…

L’air du temps est effectivement de se mettre en valeur et ainsi satisfaire son égo, le besoin de reconnaissance n’ayant jamais été aussi fort au sein d’une société où l’anonymat est considéré par beaucoup comme un échec sur le plan social.

Le gouvernement actuel travaille avec efficacité sous l’égide d’un président qui ne recule pas sous la pression comme cela fut le cas d’un bon nombre de ses prédécesseurs. Ses ministres sont attelés à la tâche pour essayer de sortir notre pays du marasme dans lequel il s’était embourbé par le manque de courage et par le désir de durer le plus longtemps possible pour bénéficier des prérogatives liées à la fonction et au pouvoir….

Et si l’efficacité passait par un adage bien connu de tous : « Pour vivre heureux, vivons caché » Celles et ceux qui ont adopté cette attitude sont-ils moins efficaces dans leur domaine que les autres ? En tous les cas on peut penser que, débarrassés de leur obsession de paraître, ils consacrent plus de temps au travail ou à la fonction qui leur est confiée !

Certes la communication est un indéniable et indispensable atout pour favoriser l’adhésion à une action politique. Il serait préjudiciable d’ignorer ce désir qu’ont les individus d’être informé mais est-il besoin d’être très souvent sur le devant de la scène ?

Les membres du gouvernement d’Édouard PHILIPPE sont attelés à la tâche et les uns et les autres sont, je suis persuadé, attentifs à l’attente des français…. Laissons-les donc travailler dans la sérénité, ils ont beaucoup mieux à faire que d’être constamment en proie au monde médiatique qui n’engendre aujourd’hui que débats infructueux et polémistes comme ce fut souvent le cas sous les précédentes présidences !

Periotac

UNIVERSITÉS, SNCF, AIR FRANCE: UN COMBAT D’ARRIÈRE-GARDE?

  Serions-nous tombés sur la tête ? Nous ne sommes plus à une ineptie près quand on entend que les étudiants grévistes à Toulouse demande d’obtenir une note de 10/20 pour ne pas être pénalisés au niveau de leurs examens ! Il faut assumer que diable ! Quand on est en grève il est logique que l’on subisse les conséquences du blocage des cours mais il est vrai que de plus en plus, dans le monde actuel, on a tendance à vouloir s’exonérer de ses devoirs et des conséquences qu’engendrent les conduites. Existe-t-il toujours une honnêteté intellectuelle ? Parfois on peut en douter !

  La grève à la SNCF pénalise fortement les travailleurs qui doivent se déplacer pour rejoindre le lieu de leur activité et cela est dû essentiellement aux conducteurs de train puisque le pourcentage des grévistes ne se situe aujourd’hui qu’aux alentours de 18%, cela signifiant qu’une minorité agissante peut paralyser la totalité d’une organisation ce qui est tout simplement inacceptable. Il est vrai que ces conducteurs ont un statut particulièrement avantageux, héritage de leurs prédécesseurs confrontés au maniement de la pelle et du charbon !

  Parallèlement aux conducteurs du réseau ferroviaire, on découvre que les pilotes d’Air France, qui sont pourtant les mieux rémunérés du monde de l’aviation, demande une augmentation de 6% de leur rémunération…. A croire que plus le salaire est confortable plus les exigences sont exacerbées, très souvent teintées d’égoïsme et d’étroitesse d’esprit. Ce qui est surprenant c’est l’inconscience dans laquelle baigne ces salariés en grève mettant en péril leur propre emploi….

  Il n’y a pas d’inquiétude à avoir quant à l’ouverture à la concurrence dans la mesure où l’entreprise est performante et sait s’adapter aux exigences de la clientèle. Cette dernière devrait d’ailleurs bénéficier d’un meilleur rapport qualité-prix dans les prestations dispensées grâce, justement, à cette concurrence et au libre choix !

  Emmanuel Macron veut faire ce qu’aucun président de la république précèdent n’a pas eu le courage d’entreprendre, à savoir une réforme profonde dans de nombreux domaines qui méritaient d’être dépoussiérés et permettre ainsi à notre pays d’être compétitif sur la scène internationale.

  Les grèves actuelles sont avant tout politique et la CGT, qui se trouve aux avant-postes des revendications, n’a rien à proposer en remplacement du système économique mondial qu’il veut toujours combattre ! Quand on entend les discours de Monsieur Martinez on prend bien conscience que cet homme agit avec beaucoup de légèreté, prêt à détruire en proposant des solutions démagogiques qui ne trompent personne sinon lui-même !

  Malgré les désagréments causés par les mouvements sociaux actuels il est plus que jamais nécessaire de s’opposer à tous ceux qui n’ont pas encore compris que plus l’attente est longue quant aux nécessaires réformes à entreprendre, plus notre pays aura du mal à s’intégrer positivement   dans le concert économique international.

   La compétition qui se profile à l’horizon s’avère redoutable et les nations qui n’auront pas su s’adapter aux exigences du monde moderne ne pourront que constater les dégâts…. Espérons que la France saura s’extirper de son statisme et de son opposition traditionnelle aux réformes pour repartir avec dynamisme dans le lot des pays qui ont su anticiper pour éviter d’amères déconvenues !

Periotac

LA GRÉVE: POUR QUI? POURQUOI?

Serions-nous tombés sur la tête ? Nous ne sommes plus à une ineptie près quand on entend que les étudiants grévistes à Toulouse demande d’obtenir une note de 10/20 pour ne pas être pénalisés au niveau de leurs examens ! Il faut assumer que diable ! Quand on est en grève il est logique que l’on subisse les conséquences du blocage des cours mais il est vrai que de plus en plus, dans le monde actuel, on a tendance à vouloir s’exonérer de ses devoirs et des conséquences qu’engendrent les conduites. Existe-t-il toujours une honnêteté intellectuelle ? Parfois on peut en douter !

La grève à la SNCF pénalise fortement les travailleurs qui doivent se déplacer pour rejoindre le lieu de leur activité et cela est dû essentiellement aux conducteurs de train puisque le pourcentage des grévistes ne se situe qu’aux alentours de 35%, cela signifiant qu’une minorité agissante peut paralyser la totalité d’une organisation ce qui est tout simplement inacceptable. Il est vrai que ces conducteurs sont ceux qui ont le plus à perdre de par leur statut particulièrement avantageux et qui n’a plus lieu d’être de par leurs conditions de travail qui n’a plus rien à voir avec leurs prédécesseurs confrontés au maniement de la pelle et du charbon !

Quand il ne s’agit pas de conducteurs du réseau ferroviaire, on découvre que les pilotes d’Air France, qui sont pourtant les mieux rémunérés du monde de l’aviation, demande une augmentation de 6% de leur rémunération…. A croire que plus le salaire est confortable plus les exigences sont exacerbées très souvent teintées d’égoïsme et d’étroitesse d’esprit. Ce qui est surprenant c’est l’inconscience dans laquelle baigne ces salariés en grève qui mettent en péril leur propre emploi….

Il n’y a pas d’inquiétude à avoir quant à l’ouverture à la concurrence dans la mesure où l’entreprise est performante et sait s’adapter aux exigences de la clientèle. Cette dernière devrait d’ailleurs bénéficier d’un meilleur rapport qualité-prix dans les prestations dispensées grâce, justement, à cette concurrence et au libre choix !

Emmanuel Macron veut faire ce qu’aucun président de la république précèdent n’a pas eu le courage d’entreprendre, à savoir une réforme profonde dans de nombreux domaines qui méritaient d’être dépoussiérés et permettre ainsi à notre pays d’être compétitif sur la scène internationale.

Les grèves actuelles sont avant tout politique et la CGT, qui se trouve aux avant-postes des revendications, n’a rien à proposer en remplacement du système économique mondial qu’il veut toujours combattre ! Quand on entend les discours de Monsieur Martinez on prend bien conscience que cet homme agit avec beaucoup de légèreté, prêt à détruire en proposant des solutions démagogiques dont personne n’est dupe !

Malgré les désagréments causés par les mouvements sociaux actuels il est plus que jamais nécessaire de s’opposer à tous ceux qui n’ont pas encore compris que plus l’attente est longue quant aux nécessaires réformes à entreprendre plus notre pays aura du mal à s’intégrer positivement   dans le concert économique international.

 La compétition qui se profile à l’horizon s’avère redoutable et les nations qui n’auront pas su s’adapter aux exigences du monde moderne ne pourront que constater les dégâts…. Espérons que la France saura s’extirper de son statisme et de son opposition traditionnelle aux réformes pour repartir avec dynamisme dans le lot des pays qui ont su anticiper pour éviter d’amères déconvenues !

Periotac

Sarkosy mis en examen: des clés pour comprendre

 

Une amie, Chantal Cutajar, vient de me communiquer un texte particulièrement documenté sur la mise en examen de notre ancien chef d’état. Il me plaît de le porter sur mon blog et le mettre ainsi à la disposition de nos lecteurs peu ou insuffisamment éclairés en terme de droit…. Bonne lecture!

Periotac

 

 

L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkosy a été mis en examen à l’issue d’une garde à vue de 48 h et placé sous contrôle judiciaire.

Les faits

50 millions d’euros auraient été débloqués par le régime lybien de Kadhafi pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkosy en 2007. Le circuit financier utilisé aurait transité par la NorthAfrica Commercial Bank. Dans un carnet de notes appartenant à l’ancien ministre du Pétrole lybien, Choukri Ghanem, retrouvé noyé dans le Danube en avril 2012, il est mentionné dans un écrit daté du 29 avril 2007, que trois versements destinés à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkhosy. Devant la CPI, l’ancien chef du renseignement militaire lybien Abdahhah Senouossi avoue avoir personnellement supervisé le transfert de 5 millions d’euros « pour la campagne de Nicolas Sarkosy ». Un membre des services du protocole libyen a dit aux policiers que 20 millions d’euros avaient été versés en liquide et plus de 30 millions par virements. Ces fonds auraient été remis notamment à Claude Guéant.

Ziad Takieddine, intermédiaire qui a mis en relation Nicolas Sarkozy et Kadhafi avoue dans un entretien vidéo le 15 novembre 2016, avoir apporté à Claude Guéant, alors ministre de l’intérieur, fin 2006 et début 2007, plusieurs valise d’argent liquide émanant de Libye pour un montant de 5 millions d’euros.

Takieddine est mis en examen le 28 décembre 2016 pour corruption.

Le l’OCLCIFF, l’office de lutte contre la corruption de la police judiciaire rend le 20 octobre 2017 un rapport accablant mettant notamment en cause Eric Woerth. Claude Guéant fait l’objet d’une saisie de plusieurs de ses biens immobiliers.

Les qualifications pénales : Quelles sont les infractions reprochées à Nicolas Sarkosy :

  1. Corruption passive

L’article 432-11 du Code pénal puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, chargée d’une mission de service public, ou investie d’un mandat électif public, de solliciter ou d’agréer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour elle-même ou pour autrui pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat ;

Pour que le délit de corruption passive soit constitué, il convient de démontrer que le corrompu, en l’occurrence, Nicolas Sarkosy a soit sollicité ou agréé un avantage quelconque, en l’espèce le financement de sa campagne électorale, pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction.

Quel acte Nicolas Sarkosy a-t-il accomplit en contrepartie de la perception du financement ?

L’instruction préparatoire va permettre de répondre à cette question.

  1. Financement illégal de campagne électorale

L’article L113-1 du Code électoral punit le financement illégal de campagne électorale. Les sanctions encourues dépendent de la violation de la règle relative au financement.

Ainsi, encourt une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende tout candidat, en cas de scrutin uninominal ou binominal, ou tout candidat tête de liste, en cas de scrutin de liste, qui :

1° Aura, en vue de financer une campagne électorale, recueilli des fonds en violation des dispositions légales

2° Aura accepté des fonds en violation des dispositions légales

3° Aura dépassé le plafond des dépenses électorales fixé par la loi

4° N’aura pas respecté les formalités d’établissement du compte de campagne prévues par la loi

5° Aura fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés.

Encourt un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende tout candidat, en cas de scrutin uninominal ou binominal, ou tout candidat tête de liste, en cas de scrutin de liste, qui :

1° Aura bénéficié, sur sa demande ou avec son accord exprès, d’affichages ou de publicité commerciale ne respectant pas les dispositions légales

2° Aura bénéficié, sur sa demande ou avec son accord exprès, de la diffusion auprès du public d’un numéro d’appel téléphonique ou télématique gratuit.

Encourt trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende quiconque aura, en vue d’une campagne électorale, accordé un don ou un prêt en violation de la loi

Sera puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende quiconque aura, pour le compte d’un candidat, d’un binôme de candidats ou d’un candidat tête de liste, sans agir sur sa demande ou sans avoir recueilli son accord exprès, effectué une dépense de la nature de celles prévues à l’article L. 52-12.

Sera puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende le fait, pour un candidat bénéficiaire d’un prêt de ne pas transmettre à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques le document exigé par la loi.

  1. Recel de détournement de fonds publics libyens.

Le recel de détournement de fonds publics consiste dans le fait, de dissimuler, détenir ou transmettre une chose en sachant que cette somme provient d’un crime ou d’un délit, ou dans le fait, en connaissance de cause, de bénéficier par tous moyen du produit d’un crime ou d’un délité. en l’occurrence d’un détournement de fonds public. La peine encourue est de 5 ans d’emprisonnement et de 375000 euros d’amende.

 

Que va-t-il se passer ?

 

Nicolas Sarkosy est mis en examen ce qui signifie qu’il existe à son encontre « des indices graves ou concordants rendant vraisemblable » qu’il a « pu participer, comme auteur ou comme complice, à la commission des infractions dont il est saisi » (art. 80-1 CPP).

Les juges d’instruction vont procéder à des actes d’enquête judiciaire. Ils vont compléter les investigations réalisées dans le cadre de l’enquête préliminaire par la police. Les juges d’instructions vont pouvoir mettre en œuvre des moyens d’enquêtes étendus et coercitifs que la police judiciaire ne peut mettre en œuvre dans le cadre de l’enquête préliminaire.

A l’issue de l’instruction préparatoire, les juges peuvent rendre une ordonnance de non-lieu ou une ordonnance de renvoi ?

L’ordonnance de non-lieu signifie que le juge d’instruction renonce à renvoyer la personne mise en examen devant le tribunal correctionnel. Il rend une telle ordonnance lorsqu’il estime que les faits ne sont pas constitutifs d’une infraction ou qu’il n’existe pas de charges suffisantes contre la personne mise en examen.

Si le juge estime que les infractions sont constituées il renvoie le mis en examen devant le tribunal correctionnel.

Qu’est-ce que le contrôle judiciaire ?

Placement sous contrôle judiciaire. Nicolas Sarkosy a été placé sous contrôle judiciaire ce qui l’astreint à se soumettre, selon la décision du juge d’instruction ou du juge de la liberté ou de la détention à une ou plusieurs des obligations suivantes :

1° Ne pas sortir des limites territoriales déterminées par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention ;

2° Ne s’absenter de son domicile ou de la résidence fixée par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention qu’aux conditions et pour les motifs déterminés par ce magistrat ;

3° Ne pas se rendre en certains lieux ou ne se rendre que dans les lieux déterminés par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention ;

4° Informer le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention de tout déplacement au-delà de limites déterminées ;

5° Se présenter périodiquement aux services, associations habilitées ou autorités désignés par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention qui sont tenus d’observer la plus stricte discrétion sur les faits reprochés à la personne mise en examen ;

6° Répondre aux convocations de toute autorité, de toute association ou de toute personne qualifiée désignée par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention et se soumettre, le cas échéant, aux mesures de contrôle portant sur ses activités professionnelles ou sur son assiduité à un enseignement ainsi qu’aux mesures socio-éducatives destinées à favoriser son insertion sociale et à prévenir le renouvellement de l’infraction ;

7° Remettre soit au greffe, soit à un service de police ou à une brigade de gendarmerie tous documents justificatifs de l’identité, et notamment le passeport, en échange d’un récépissé valant justification de l’identité ;

8° S’abstenir de conduire tous les véhicules, certains véhicules ou un véhicule qui ne soit pas équipé, par un professionnel agréé ou par construction, d’un dispositif homologué d’antidémarrage par éthylotest électronique et, le cas échéant, remettre au greffe son permis de conduire contre récépissé ; toutefois, le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention peut décider que la personne mise en examen pourra faire usage de son permis de conduire pour l’exercice de son activité professionnelle ;

9° S’abstenir de recevoir ou de rencontrer certaines personnes spécialement désignées par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention, ainsi que d’entrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit ;

10° Se soumettre à des mesures d’examen, de traitement ou de soins, même sous le régime de l’hospitalisation, notamment aux fins de désintoxication. Une copie de l’ordonnance de placement sous contrôle judiciaire est adressée par le juge d’instruction au médecin ou au psychologue qui doit suivre la personne mise en examen. Les rapports des expertises réalisées pendant l’enquête ou l’instruction sont adressés au médecin ou au psychologue, à leur demande ou à l’initiative du juge d’instruction. Celui-ci peut également leur adresser toute autre pièce utile du dossier ;

11° Fournir un cautionnement dont le montant et les délais de versement, en une ou plusieurs fois, sont fixés par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention, compte tenu notamment des ressources et des charges de la personne mise en examen ;

12° Ne pas se livrer à certaines activités de nature professionnelle ou sociale, à l’exclusion de l’exercice des mandats électifs et des responsabilités syndicales, lorsque l’infraction a été commise dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ces activités et lorsqu’il est à redouter qu’une nouvelle infraction soit commise.

12° bis Ne pas exercer une activité impliquant un contact habituel avec des mineurs lorsqu’il est à redouter qu’une nouvelle infraction soit commise ;

13° Ne pas émettre de chèques autres que ceux qui permettent exclusivement le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés et, le cas échéant, remettre au greffe les formules de chèques dont l’usage est ainsi prohibé ;

14° Ne pas détenir ou porter une arme et, le cas échéant, remettre au greffe contre récépissé les armes dont elle est détentrice ;

15° Constituer, dans un délai, pour une période et un montant déterminés par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de la détention, des sûretés personnelles ou réelles ;

16° Justifier qu’elle contribue aux charges familiales ou acquitte régulièrement les aliments qu’elle a été condamnée à payer conformément aux décisions judiciaires et aux conventions judiciairement homologuées portant obligation de verser des prestations, subsides ou contributions aux charges du mariage ;

17° En cas d’infraction commise soit contre son conjoint, son concubin ou son partenaire lié par un pacte civil de solidarité, soit contre ses enfants ou ceux de son conjoint, concubin ou partenaire, résider hors du domicile ou de la résidence du couple et, le cas échéant, s’abstenir de paraître dans ce domicile ou cette résidence ou aux abords immédiats de celui-ci, ainsi que, si nécessaire, faire l’objet d’une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ; les dispositions du présent 17° sont également applicables lorsque l’infraction est commise par l’ancien conjoint ou concubin de la victime, ou par la personne ayant été liée à elle par un pacte civil de solidarité, le domicile concerné étant alors celui de la victime. Pour l’application du présent 17°, le juge d’instruction recueille ou fait recueillir, dans les meilleurs délais et par tous moyens, l’avis de la victime sur l’opportunité d’astreindre l’auteur des faits à résider hors du logement du couple. Sauf circonstances particulières, cette mesure est prise lorsque sont en cause des faits de violences susceptibles d’être renouvelés et que la victime la sollicite. Le juge d’instruction peut préciser les modalités de prise en charge des frais afférents à ce logement ;

18° Respecter les conditions d’une prise en charge sanitaire, sociale, éducative ou psychologique, destinée à permettre sa réinsertion et l’acquisition des valeurs de la citoyenneté ; cette prise en charge peut, le cas échéant, intervenir au sein d’un établissement d’accueil adapté dans lequel la personne est tenue de résider.

Chronique d’un citoyen ordinaire

Un Président qui veut avancer!
Un président qui veut avancer!

Comme tout bon citoyen retraité je déplore et condamne le nouveau taux de la CSG qui nous diminue sensiblement le montant de nos retraites sans compensation aucune quand nous sommes dans une fourchette de rémunération ne permettant pas la suppression de la taxe d’habitation…. Je considère qu’il s’agit là d’une discrimination insupportable entre français qui devrait être remise en cause.

Néanmoins et pour être objectif  (ou essayer de l’être, car pouvons-nous l’être vraiment !) je pense que l’arrivée d’Emmanuel MACRON est une chance à saisir pour réformer en profondeur notre pays ce qui semblait impossible jusqu’à présent tant était figée la classe et les représentants politiques de gauche comme de droite plus préoccupée à se maintenir en place et garder leurs privilèges que de faire évoluer la situation de notre pays dans la modernité et ainsi se séparer d’un statisme qui nous a fait prendre un retard important dans bon nombre de domaines augmenté d’un déficit budgétaire préoccupant.

La France a été pendant longtemps un pays aux privilèges conséquents qui a vécu sans vergogne au-dessus de ses moyens, une bonne partie de nos compatriotes devenant même chaque jour un peu plus exigeants pensant que la manne était inépuisable ! On peut même considérer que les plus nantis étaient d’ailleurs parmi les plus demandeurs ! Le cas de notre compagnie aérienne nationale est significatif à cet égard : les syndicats revendiquent aujourd’hui une augmentation de 6 % alors qu’ils sont parmi les mieux rémunérés en comparaison de toutes les autres compagnies aériennes les plus en vue (toutes catégories de personnel confondues). S’il devait y avoir une augmentation de salaire elle devrait se porter avant tout sur les rémunérations les plus basses excluant par là-même le personnel navigant dont les salaires moyens et les conditions de travail apparaissent confortables

Le gouvernement n’aura pas d’autre choix que de « passer en force » en promulguant, entre autre, et par ordonnance la réforme du statut du personnel de la SNCF. Il y a déjà bien longtemps que ce régime spécial aurait dû être aboli (et il y en a d’autres) et aligné sur le régime général. Emmanuel MACRON a promis un seul et même régime pour tous (fonctionnaire et privé) ce qui va dans le sens de l’équité dont aspire véritablement une très grande majorité de français… La force vive d’un pays ne peut évoluer durablement à deux vitesses avec de grandes disparités entre les uns et les autres sans fragiliser la démocratie…

La route des nécessaires réformes est encore longue tellement la tiédeur et le manque de courage de notre classe politique antérieure se sont   imprégnés durablement dans la vie du pays tout au long de notre cinquième république !

Mais, une fois n’est pas coutume, nous avons un président de la république qui met en application ce qu’il a prôné tout au long de sa campagne électorale et ce respect dans l’engagement redonne à la politique ses lettres de noblesse et sa crédibilité qui en avait tant besoin.

Il restera aussi l’allégement de la classe politique avec une réduction notoire d’élus de la république mais cela est une autre histoire qui passera certainement par la voie référendaire et qui aura vraisemblablement l’acquiescement d’une grande majorité de français comme les réformes en cours qui doivent dépasser les considérations catégorielles et corporatives.  Chaque jour mérite sa peine !

 

Periotac

ON VEUT NOUS FAIRE CROIRE!

Dans un monde de plus en plus fluctuant et incertain il y a un comportement pervers qui se développe chaque jour un peu plus et qui consiste à leurrer les individus en leur faisant croire qu’ils sont importants car décisionnels!

On prend vraiment les gens pour des imbéciles notamment lorsqu’une banque indique « qu’elle appartient à ses clients » …. Je connais le monde mutualiste: je l’ai pratiqué et je peux affirmer  qu’il n’y a aucune démocratie en son sein…. Les dirigeants de ces structures savent garder le pouvoir en donnant l’impression qu’ils sont légitimement élus ou mis en place par « la volonté du peuple »  Foutaise!!! Personnellement  je me suis laissé soudoyé en étant élu sur des listes quelque peu « bloquée » sur lesquelles l’organisme  » x » sélectionnait les postulants  qu’il jugeait digne d’ être élus. Comme le corps électoral ne pouvait, en aucune manière, connaître les candidats  qui se présentaient  compte-tenu de l’éloignement géographique, il ne pouvait y avoir de surprise quant au résultat. Bien évidemment les assemblées plénières adoptaient  pratiquement à l’unanimité toutes les propositions soumises à élection! Un vrai soviet suprême!!! On a même voté pour reculer l’âge limite pour une réélection afin de permettre à un administrateur de pouvoir se représenter….

Enfin vous comprendrez aisément que celle ou celui qui votait à l’encontre des propositions formulées par le Conseil d’Administration en place (dont les membres sont cooptés) n’avait aucune chance d’être reconduit sur les listes bloquées évoquées ci-dessus!

Bien évidemment nous étions « bichonnés » et nos accueils ne pouvaient être envisagés que dans des hôtels 4 ou 5 étoiles avec tout ce qui tourne autour (réceptions, spectacles, voyages  confortables par trains et avions….) rien ne manquait pour nous mettre en condition d’être des représentants exemplaires! En ce qui concerne les voyages nous avons même pu découvrir tous frais payés des pays comme Chypre ou l’Ile de Malte quelque peu perçus comme des paradis fiscaux…. certainement un  hasard!

Oui, c’est vrai, j’ai pêché par omission et j’ai pu, en effet, bénéficier de ces largesses pendant quelques années. Avec le recul je ne suis pas très fier de m’être laissé corrompre mais qu’aurais-je pu faire devant ces pratiques couramment  acceptées par tous et jamais dénoncées. Je ne souhaitais pas être un franc tireur soumis à la vindicte de ceux qui profitent de ce genre de système et ils sont nombreux! Humblement je plaide coupable et suis encore à me demander ce qu’il faudrait  faire pour remédier à ces pratiques qui  bafouent l’honnêteté intellectuelle!

La démocratie a beaucoup de chemin à faire si elle veut vraiment s’affirmer comme une indéniable force crédible emprunte de justice et de respect de « l’autre ». Le manque de maturité et de courage favorise un déviationnisme constant et persistant dans bon nombre  de structures au sein de notre société…J’aurais l’occasion de parler prochainement du monde associatif en général qui mérite une attention particulière….

En ce qui me concerne je préfère sans conteste un régime que l’on peut considérer parfois comme   autoritaire à une démagogie et une sournoiserie cachées hypocritement sous des habits de vertu qui ne font pas honneur à leurs instigateurs et qui polluent très souvent les relations sociales.

Periotac

IL MANQUE UN CHAPITRE DANS LES DEUX PROGRAMMES!

L’arrivée de François FILLON en tête du 1er tour de l’élection de droite ne m’a pas  surpris et traduit la volonté d’un changement radical de la politique actuelle menée par une gauche totalement désorientée et que ne sait plus à quel saint se vouer.

Même si le programme de François FILLON apparaît comme dur et violent à bon nombre de français il n’est quand même pas aux antipodes de celui d’Alain JUPPE. Tous les français responsables savent très bien qu’il est temps  d’appliquer à notre pays des mesures radicales afin d’éviter une catastrophe difficilement réversible…

Tous les deux sont conscients qu’il faut diminuer dans des proportions sensibles le nombre de fonctionnaires…. Peu importe d’ailleurs le nombre, la volonté est là de limiter les charges supportées par l’état devenues au fil des années de plus en plus insupportables…. Par ailleurs il m’apparaît indispensable d’arriver progressivement à un seul et même statut pour tous et supprimer enfin « une France à deux vitesse » perçue comme une inégalité flagrante entre français.

Ce qui me pose surtout un problème c’est que ni l’un ni l’autre des candidats n’a mis dans son programme la réduction drastique du monde politique. Les conseillers départementaux et régionaux, les sénateurs, les députés, les conseillers du Comité Economique et Social ( j’en oublie très certainement) sont en nombre extravagant et pèsent fortement sur le budget de l’Etat! Je reste convaincu qu’il ne sera pas possible d’imposer aux français (même de bonne volonté) les efforts que l’on attend d’eux sans toucher aux privilèges de cette caste politique que l’on devrait pouvoir diminuer facilement d’une bonne moitié sans que pour autant le bon fonctionnement de la République en soit affecté.

La justice sociale et l’acceptation des sacrifices qui vont être inévitablement demandés aux français  passent  par une réforme profonde  de nos institutions  et l’acceptation par nos élites politiques de revoir nos seulement une diminution de leur effectif  mais également de leurs avantages substantiels devenus insupportables aux yeux de la France laborieuse.

ON VEUT NOUS FAIRE CROIRE….

         On veut nous faire croire, par le truchement des médias pour la plupart soumis aux exigences des pouvoirs en place, que nous vivons en démocratie. Peut être suis-je un anarchiste puisque, quelle que soit l’étiquette politique au pouvoir, je ne peux que constater la faillite d’un système républicain à bout de souffle et qui m’apparaît être semblable au régime monarchique tant combattu en son temps pour l’instauration de 5 républiques successives….Les privilèges républicains ont remplacés ceux des rois et une nomenklatura de mauvais aloi s’est progressivement constituée pour confisquer un pouvoir qui « arrose » les amis et les proches, se partageant sans vergogne un magot constitué par nos impôts…

         Les « roitelets » républicains installent aussi leur descendante car les places sont  bonnes et les avantages substantiels. Le malheur c’est que la plupart du temps, quand il y a élections, le corps électoral  élit un « nom » et non pas un représentant désigné pour ses compétences et ses idées. Il faut se faire une raison : une démocratie véritable ne peut se concevoir qu’à partir du moment où les électeurs raisonnent avec réflexion et maturité minimisant le côté affectif pas toujours de bon conseil…

         On veut nous faire croire que les gouvernants successifs ont le souci du bien commun…. Quelle plaisanterie !!!

Notre pays accuse un déficit budgétaire  record qui s’accroit d’année en année sans que soit pris en compte sa nécessaire résorption…. Bien au contraire on prend conscience d’un gaspillage monstre tant au niveau des gestions départementales, régionales et nationales. Des dépenses somptuaires et inutiles sont le fait d’une inconscience coupable et d’une incompétence au niveau des dossiers. Je prendrai en exemple la construction récente d’un hôtel de région en Auvergne pour un coût de 80.000.000 d’euros et qui, du fait du regroupement des régions ne se justifie plus ! Des exemples comme celui-ci foisonnent et il ne faut pas chercher longtemps pour les découvrir…. Nos élus (qu’ils soient locaux, régionaux et surtout nationaux) sont beaucoup trop nombreux et génèrent des salaires qui n’ont plus lieu d’être au moment où le pays ploie sous les charges. De plus les collectivités territoriales recrutent toujours un peu plus parmi, le plus souvent, les amis des amis ! On en est même à imposer des indemnités minimales  aux maires des communes sous peine de sanctions pour ceux qui veulent se maintenir en dessous des seuils imposés…

Que dire aussi de « la cagnotte parlementaire » octroyant 130000 euros par député dont ils peuvent disposer sans contrôle quant aux affectations. Certains député-maire, sans scrupule aucun, attribuent la totalité de cette somme à la ville dont ils sont les premiers magistrats alors que cette somme devrait logiquement être partagée entre les associations et communes de la circonscription dont dépend le député…. Il faut souhaiter que les électeurs lésés sachent s’en souvenir….

Il y a tellement de scandales et d’inepties dans la gestion de notre pauvre pays qu’on ne sait même plus par où commencer pour justifier une incompétence générale et ce n’est pas un changement de majorité qui va pouvoir remédier à cette gabegie…. De plus une bonne partie des français refusent toute idée de réforme et des minorités agissantes qui ne représentent pas grand-chose ne savent que dire un non systématique à toute proposition de loi…

Pour être franc je pense que nous ne sommes plus en état de remédier à cette folle fuite en avant qui va nous conduire  inexorablement dans le mur et qui risque de produire des effets et des réactions qui seront, à mon avis, bien plus destructeurs que n’a été Mai 1968…. A moins que nous puissions découvrir un homme (ou une femme) providentiel susceptible de donner un grand coup de pied dans la fourmilière et imposer des règles que la démocratie n’est plus à même de générer !

Que va-t-on encore nous faire croire dans les prochains mois ?

Periotac